Dans la suite de l’article intitulé La contemporanéité du Christ comme condition de possibilité, engageons notre réflexion sur l’ambivalence savoureuse de ce concept. Analysant les développements de Kierkegaard dans les Miettes philosophiques, nous en constations une fois de plus l’ambiguïté propre à sa pensée. D’un côté, la contemporanéité permet le don de la foi (celleLire la suite « Être contemporain ou se rendre contemporain : la foi entre passivité et activité, entre don et tâche. »
Archives de la catégorie : Théologie pratique
La contemporanéité du Christ comme condition de possibilité
Après plusieurs articles de recherche portant sur la thématique de l’articulation entre la vie dans l’Esprit et la pratique des sacrements, après de nombreuses lectures, des prises de position plus ou moins adroites de ma part, comme à tâtons, je pense pouvoir suggérer de quoi fonder philosophiquement une théologie de la vie dans l’Esprit. AyantLire la suite « La contemporanéité du Christ comme condition de possibilité »
Pour une théologie et une pastorale de l’existence
Dans mon article intitulé De l’objectivité de la métaphysique à la subjectivité existentialiste : prendre acte de l’évolution de notre conception de la réalité[1], je tournais nos regards vers le déplacement de la conception philosophique de la réalité qui percute de plein fouet la pastorale qui, elle, n’a pas suivi cette évolution : elle reste ancrée unilatéralementLire la suite « Pour une théologie et une pastorale de l’existence »
De l’objectivité métaphysique à la subjectivité existentialiste : prendre acte de l’évolution de notre conception de la réalité
Après avoir écrits plusieurs articles sur cette thématique de l’articulation de la vie dans l’Esprit et de la pratique des sacrements, voici qu’elle prend depuis peu une profondeur que je ne soupçonnais pas, mais qui me donnait raison, non pas tant sur mes positions (c’est à vous lecteurs de me dire si tant est queLire la suite « De l’objectivité métaphysique à la subjectivité existentialiste : prendre acte de l’évolution de notre conception de la réalité »
Du « belong » au « believe »
L’appartenance serait le meilleur terreau de la foi. Si théologiquement la foi est un don, elle a bien évidemment besoin d’un contexte favorable d’émergence, et il nous tenir les deux : la justesse de la théologie fondamentale et une vigoureuse théologie pratique. L’absence de terreau favorable dévalorise même l’Eglise et la foi. James Mallon ne tarieLire la suite « Du « belong » au « believe » »
« Belong, believe, behave »: primauté du « belong »
Dans Manuel de survie pour les paroisses[1], James Mallon se prête à une analyse sociologique de l’évolution des mentalités et des comportements : en un demi-siècle, nous sommes passés de la logique du Behave-believe-belong (conduite-croyance-appartenance) à la logique inverse, la première étant rendue caduque selon lui par le fait que les gens n’ont que faire deLire la suite « « Belong, believe, behave »: primauté du « belong » »
Cultiver le sens et la vertu de l’appartenance à l’Eglise
Qui n’a pas été interpellé par la lecture du renversement du schéma habituelle du processus que constatait James Mallon dans son livre Manuel de survie pour les paroisses ? Dans une partie intitulée « Pour une communauté profonde », il prend acte du changement de paradigme sociologique qui s’est opéré en un demi-siècle : on est passé duLire la suite « Cultiver le sens et la vertu de l’appartenance à l’Eglise »
L’Eglise au service de la relation personnelle de chacun avec Dieu
Nous avons suffisamment posé sur ce blog le principe fondamental de la vie chrétienne : avoir et entretenir jour après jour une relation personnelle avec Jésus. Cela étant donné comme principe, i.e. comme point de départ, l’Eglise n’a pas d’autre donnée de départ pour penser son organisation. Elle existe pour être au service de cette relationLire la suite « L’Eglise au service de la relation personnelle de chacun avec Dieu »
Vers une douceur pastorale
« La douceur est invincible » disait l’empereur Marc-Aurèle. S’opposant à la passion sans mesure, à la fameuse « hybris » (la démesure), elle renvoie pour les Grecs à l’amabilité, à la question de l’ « être ensemble », le tout premier cercle de l’éthique et du politique. D’où sa pertinence, sa fécondité, son effectivité, loin de toute mièvrerie, car elle nousLire la suite « Vers une douceur pastorale »
L’une et l’autre table!
A mon arrivée en paroisse comme vicaire, j’ai rapidement découvert la problématique de la transformation pastorale, avec notamment la lecture passionnante du Manuel de survie en paroisse du p. James Mallon. Très vite, je me suis plongé dans le réel. Cette immersion, manches retroussées, a fait surgir mes propres questions, mes propres analyses. Ayant reprisLire la suite « L’une et l’autre table! »