Vers plus d’individualité dans l’Eglise : Søren Kierkegaard et Carl Jung

Mes propres épreuves de vie m’ont poussé depuis deux ans à lire davantage de psychologie et de philosophie. Le devenir-humain qu’implique la vie à la suite du Christ, vrai homme, convoque ces deux sciences qui nourrissent respectivement l’esprit et la raison, deux parts essentielles dans l’anthropologie chrétienne. C’est en lisant Carl Jung et Søren Kierkegaard,Lire la suite « Vers plus d’individualité dans l’Eglise : Søren Kierkegaard et Carl Jung »

Être contemporain ou se rendre contemporain : la foi entre passivité et activité, entre don et tâche.

Dans la suite de l’article intitulé La contemporanéité du Christ comme condition de possibilité, engageons notre réflexion sur l’ambivalence savoureuse de ce concept. Analysant les développements de Kierkegaard dans les Miettes philosophiques, nous en constations une fois de plus l’ambiguïté propre à sa pensée. D’un côté, la contemporanéité permet le don de la foi (celleLire la suite « Être contemporain ou se rendre contemporain : la foi entre passivité et activité, entre don et tâche. »

La contemporanéité du Christ comme condition de possibilité

Après plusieurs articles de recherche portant sur la thématique de l’articulation entre la vie dans l’Esprit et la pratique des sacrements, après de nombreuses lectures, des prises de position plus ou moins adroites de ma part, comme à tâtons, je pense pouvoir suggérer de quoi fonder philosophiquement une théologie de la vie dans l’Esprit. AyantLire la suite « La contemporanéité du Christ comme condition de possibilité »

« Belong, believe, behave »: primauté du « belong »

Dans Manuel de survie pour les paroisses[1], James Mallon se prête à une analyse sociologique de l’évolution des mentalités et des comportements : en un demi-siècle, nous sommes passés de la logique du Behave-believe-belong (conduite-croyance-appartenance) à la logique inverse, la première étant rendue caduque selon lui par le fait que les gens n’ont que faire deLire la suite « « Belong, believe, behave »: primauté du « belong » »