Vers plus d’individualité dans l’Eglise : Søren Kierkegaard et Carl Jung

Mes propres épreuves de vie m’ont poussé depuis deux ans à lire davantage de psychologie et de philosophie. Le devenir-humain qu’implique la vie à la suite du Christ, vrai homme, convoque ces deux sciences qui nourrissent respectivement l’esprit et la raison, deux parts essentielles dans l’anthropologie chrétienne. C’est en lisant Carl Jung et Søren Kierkegaard,Lire la suite « Vers plus d’individualité dans l’Eglise : Søren Kierkegaard et Carl Jung »

De l’objectivité métaphysique à la subjectivité existentialiste : prendre acte de l’évolution de notre conception de la réalité

Après avoir écrits plusieurs articles sur cette thématique de l’articulation de la vie dans l’Esprit et de la pratique des sacrements, voici qu’elle prend depuis peu une profondeur que je ne soupçonnais pas, mais qui me donnait raison, non pas tant sur mes positions (c’est à vous lecteurs de me dire si tant est queLire la suite « De l’objectivité métaphysique à la subjectivité existentialiste : prendre acte de l’évolution de notre conception de la réalité »

Du « belong » au « believe »

L’appartenance serait le meilleur terreau de la foi. Si théologiquement la foi est un don, elle a bien évidemment besoin d’un contexte favorable d’émergence, et il nous tenir les deux : la justesse de la théologie fondamentale et une vigoureuse théologie pratique. L’absence de terreau favorable dévalorise même l’Eglise et la foi. James Mallon ne tarieLire la suite « Du « belong » au « believe » »

L’Eglise au service de la relation personnelle de chacun avec Dieu

Nous avons suffisamment posé sur ce blog le principe fondamental de la vie chrétienne : avoir et entretenir jour après jour une relation personnelle avec Jésus. Cela étant donné comme principe, i.e. comme point de départ, l’Eglise n’a pas d’autre donnée de départ pour penser son organisation. Elle existe pour être au service de cette relationLire la suite « L’Eglise au service de la relation personnelle de chacun avec Dieu »

Prendre conscience: exercice de maturité psychologique et spirituelle

La conscience est une faculté qui s’élargit. Ainsi pourrait-on définir ce qu’est le chemin de la maturité humaine intégrale, tant psychologique que spirituelle. Plus je prends conscience, plus mon champ de compréhension de moi-même et du monde s’étoffe, se densifie, se complexifie et donc s’humanise. Ce dernier verbe est le plus fondamental : il désigne leLire la suite « Prendre conscience: exercice de maturité psychologique et spirituelle »

Pour une spiritualité du centre: aller vers soi et Dieu en même temps.

Un des concepts clés de la psychologie de Carl Jung est celui du « moi ». « Il faut entendre par « moi » l’élément complexe auquel se rapportent tous les contenus conscients. Il forme en quelque sorte le centre du champ de la conscience, et, en tant que celui-ci embrasse la personnalité empirique, le moi est le sujet deLire la suite « Pour une spiritualité du centre: aller vers soi et Dieu en même temps. »

Devenir soi-même: tenir individuation et filiation

Carl Jung énonce le but de la vie comme un processus d’individuation (et non « individualisme » : écartons d’emblée cette confusion). Nous sommes agis par le « processus d’individuation » : une force pulsionnelle spontanée qui nous anime comme la sève irrigue l’arbre. Ce processus fait de nous un « in-dividu », une entité indivisible, une monade (dans un vocabulaire philosophique)Lire la suite « Devenir soi-même: tenir individuation et filiation »