Être contemporain ou se rendre contemporain : la foi entre passivité et activité, entre don et tâche.

Dans la suite de l’article intitulé La contemporanéité du Christ comme condition de possibilité, engageons notre réflexion sur l’ambivalence savoureuse de ce concept. Analysant les développements de Kierkegaard dans les Miettes philosophiques, nous en constations une fois de plus l’ambiguïté propre à sa pensée. D’un côté, la contemporanéité permet le don de la foi (celleLire la suite « Être contemporain ou se rendre contemporain : la foi entre passivité et activité, entre don et tâche. »

Pour une théologie et une pastorale de l’existence

Dans mon article intitulé De l’objectivité de la métaphysique à la subjectivité existentialiste : prendre acte de l’évolution de notre conception de la réalité[1], je tournais nos regards vers le déplacement de la conception philosophique de la réalité qui percute de plein fouet la pastorale qui, elle, n’a pas suivi cette évolution : elle reste ancrée unilatéralementLire la suite « Pour une théologie et une pastorale de l’existence »

Vers une douceur pastorale

« La douceur est invincible » disait l’empereur Marc-Aurèle. S’opposant à la passion sans mesure, à la fameuse « hybris » (la démesure), elle renvoie pour les Grecs à l’amabilité, à la question de l’ « être ensemble », le tout premier cercle de l’éthique et du politique. D’où sa pertinence, sa fécondité, son effectivité, loin de toute mièvrerie, car elle nousLire la suite « Vers une douceur pastorale »